La première dame de France, Brigitte Macron, a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur Internet de fausses nouvelles selon lesquelles elle était une femme trans, rapporte le Huffingtonpost ce vendredi 18 février, de source judiciaire, confirmant une information de M6.
Dans cette procédure civile, une première audience a été fixée au 15 juin devant la 17e chambre du tribunal de Paris, a précisé cette source à l’AFP.
L’action civile au fond de Brigitte Macron s’appuie sur le fondement des dispositions du code civil relatives à la vie privée, a indiqué cette source.
Les deux femmes assignées par Brigitte Macron se présentent comme une “médium” et une “journaliste indépendante” qui a été un des principaux relais de cette fausse nouvelle. Elles avaient diffusé sur la chaîne YouTube de la “médium”, le 10 décembre, des photos de la Première dame et de sa famille.
Selon M6, les trois enfants de Brigitte Macron ainsi que son frère se sont joints à cette assignation notamment pour des faits d’atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l’image.
Depuis plusieurs mois, des messages transphobes et sexistes essaiment sur les réseaux sociaux pour clamer que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme trans dont le prénom de naissance était Jean-Michel.