En août 2019, le magazine Closer avait révélé l’hospitalisation, le 17 juillet, de Brigitte Macron à l’hôpital américain de Neuilly. Selon l’hebdomadaire, une opération de chirurgie esthétique avait mobilisé plusieurs moyens de protection pour garantir la confidentialité de l’information.
Ce mercredi 27 janvier, le magazine a été condamné à payer 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, ainsi que 2 000 euros comme frais de justice.
Les journalistes avaient enquêté après avoir remarqué l’absence de Brigitte Macron à une réception où le président de la République française, Emmanuel Macron, avait convié les ministres et leurs épouses. L’Élysée avait expliqué que Brigitte Macron était en famille à La Lanterne.
Le tribunal judiciaire de Nanterre avance que Closer n’aurait pas dû écrire un tel article, car, en dévoilant cet aspect de la vie privée de la première dame, le magazine a porté atteinte à sa vie privée.
Heureusement pour le magazine, la justice n’a pas suivi les prétentions de dédommagement de 35 000 euros réclamés par Me Jean Enocchi, l’avocat de Brigitte Macron. Car, « il sera tenu compte du fait qu’aucun élément concret n’est communiqué au juge afin d’évaluer le dommage ressenti », ont précisé les magistrats.
Avec Lepoint