Le chef de l’État bulgare Roumen Radev a appelé le samedi 11 juillet à la démission du gouvernement. Il en a dénoncé « le caractère mafieux », après des perquisitions sans précédent au siège de la présidence ordonnées par le parquet instrumentalisé par le Premier ministre.
Togo : un voleur de moto arrêté et molesté à Avedzi ce vendredi
Ces perquisitions, qui ont eu lieu le jeudi 9 juillet, ont fait descendre le lendemain dans les rues de Sofia des milliers de manifestants qui reprochent à la justice d’attaquer l’entourage du chef de l’État au lieu de l’oligarchie. Le samedi, des barrages routiers étaient toujours formés, bloquant la circulation sur des axes majeurs de Sofia, la capitale.
« Le caractère mafieux du gouvernement a poussé des Bulgares de tous âges et de diverses tendances politiques à réclamer un respect de la loi », a déclaré le président Roumen Radev, proche des socialistes, dans un appel à la nation diffusé à la télévision.
Mali : des vidéos privées du fils du président IBK, Karim Keïta, font polémique sur le web
« La seule solution est une démission du gouvernement et du procureur général qui exercent du racket et bafouent la présomption d’innocence», a ajouté le chef de l’État, très critique envers le premier ministre, trop proche de certains oligarques selon lui. «Un consensus national anti-mafia s’est formé. L’Europe n’a pas le droit de détourner son regard de la Bulgarie. L’Union européenne a besoin d’une Bulgarie démocratique », a martelé M. Radev.