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Burkina : Clash entre l’Eglise et l’Etat sur l’utilisation des préservatifs ‘juste pour le plaisir’

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Au Burkina Faso, l’Eglise a toujours prôné le caractère sacré de la vie. Les prélats évoquent certaines maladies dont souffriraient les femmes ayant utilisé diverses méthodes contraceptives.

Et pourtant, le ministre de la Santé du Burkina Faso Charlemagne Ouédraogoa a invité le 18 octobre ceux qui ne souhaitent pas procréer à utiliser des préservatifs pour jouir d’une sexualité « juste pour le plaisir ».

L’intervention du ministre indigne l’Eglise. Celle-ci monte au créneau, dénonçant la promotion de « l’intempérance sexuelle » et du « logiciel sexuel de monsieur le ministre de la Santé, celui de la satisfaction immédiate de toute pulsion ».

Menaces

L’affaire tourne au vinaigre et risque de s’envenimer au-delà d’une simple polémique entre l’Etat et l’Eglise.

En effet, le ministre de la Santé menace de rompre les contrats entre les institutions sanitaires de l’Église et le gouvernement : « Nous disons à nos chers partenaires catholiques de ne pas saper les efforts du gouvernement.

Si vous communiquez sur ce qui ne relève pas de votre spécialité, je mets fin et dénonce la convention qui lie vos structures au ministère de la Santé en toute responsabilité. »

Cette intervention crée un trouble dans ce pays où les centres de soin liés à l’église contribuent plutôt avantageusement à un accès au soin encore insuffisant.

Avec JeuneAfrique