Le 15 octobre 2019, la famille et les partisans de Thomas Sankara commémoraient le 32e anniversaire de l’assassinat du père de la révolution Burkinabè.
Les avocats du président assassiné , à la presse avaient exprimé leur satisfaction en ce qui concerne l’évolution du dossier judiciaire. L’ancien président Blaise Compaoré et le général Gilbert Diendere l’ex chef de la garde présidentielle ont été mis en cause dans ce dossier.
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Prosper Farama, avocat de la famille Sankara a déclaré à Reuters que les incriminations étaient entre autres de meurtre et de complicité d’assassinat.
En 2015, l’autopsie d’un corps présumé de Sankara montrait qu’il avait été criblé de balles, confirmant la thèse selon laquelle il aurait été abattu durant un coup d’État de 1987 qui a porté Compaoré au pouvoir.
La veuve de la figure représentative du panafricanisme, Mariam Sankara, exprimait sa joie car à ses yeux cela constituait une réhabilitation de la mémoire de son défunt époux.
« Il ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro, il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang » annonçait-elle à la presse à propos de Compaoré.
À ce jour, 23 personnes ont été incriminées et les auditions continuent encore au tribunal militaire de Ouagadougou. Les proches, ainsi que les défenseurs passionnés de la mémoire de Thomas Sankara espèrent incessamment que justice sera rendue.
Avec Benin Times