Depuis une semaine, le convoi de la force Barkhane stationnait à quelques encablures de Kaya, retranché sur le site d’une société minière, à l’abri d’une enceinte grillagée.
Si le week-end dernier un cordon des forces de l’ordre burkinabè faisait tampon entre les militaires français et les manifestants hostiles à cette présence française, la situation, ces derniers jours, a fini par s’apaiser.
Direction Gao
Les barrages dans Kaya, qui jusque-là empêchaient d’emprunter la route vers le Niger ont, peu à peu, disparu. La nuit dernière, les 90 véhicules chargés de fret, de la force Barkhane, ont donc pu reprendre leur route et traverser l’agglomération sans encombre.
Ce vendredi après-midi, la frontière avec le Niger devrait être franchie, le convoi militaire va donc pouvoir rapidement atteindre son but : Niamey, puis Gao. L’état-major des armées insiste sur le fait que ce retard n’a eu aucune incidence sur la conduite des opérations.
Avec RFI