Depuis quelques années, le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes ayant fait de nombreux morts et blessés.
La dernière attaque à laquelle le pays a fait face est celle du lundi 20 janvier lorsqu’un groupe armé terroriste a fait irruption au marché de Nagraogo tuant 32 personnes avant d’en abattre 4 autres lors de son repli au niveau du village d’Alamou.
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Déplacés dans la ville voisine de Kaya, des rescapés de l’attaque contre deux villages burkinabè témoignent dans une interview accordée à nos confrères de TV5 Monde.
Lamine Sebogo est l’une des personnes ayant eu la malchance de croiser la route de ce groupe terroriste. « L’un d’entre eux est venu vers moi et j’ai eu peur, donc je me suis retourné pour fuir. C’est à cet instant qu’ils ont commencé par tirer sur moi et j’ai continué. D’autres sont arrivés devant moi pour me barrer la route, j’ai foncé et je ne me suis pas arrêté. Pendant qu’ils tiraient une des balles a transpercé mon casque », a confié Lamine qui a trouvé refuge auprès de sa famille.
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« On était au marché en train de travailler et on nous a informé qu’il y a des gens qui sont venus encercler le marché. On a dû courir pour s’échapper mais, il y a des proches qui y sont restés », affirme Robert, un jeune mécanicien.
Rappelons qu’après cette attaque, le Parlement a adopté une loi permettant le recrutement de volontaires locaux dans la lutte anti-djihadiste.