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Burkina Faso : la Cédéao réunie ce vendredi pour décider d’éventuelles sanctions

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Les États ouest-africains se réunissent ce vendredi 28 janvier lors d’un sommet virtuel pour décider d’éventuelles sanctions à l’encontre de la junte du Burkina Faso, arrivée au pouvoir par un coup d’État militaire lundi, et qui a appelé ses partenaires internationaux à collaborer avec elle.

Les pays membres de la Communauté des États ouest-africains (Cédeao), qui doivent se réunir vers 10h00 GMT, ont fermement condamné le coup d’État. Ils devraient au moins suspendre le Burkina Faso des instances de l’organisation. Et comme elle l’a fait pour le Mali et la Guinée où des militaires ont également pris le pouvoir, la Cédeao pourrait imposer des sanctions à la junte burkinabè.

Dans sa première allocution depuis sa prise de pouvoir lundi, le nouvel homme fort du Burkina, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a estimé jeudi soir à la télévision nationale que son pays avait «plus que jamais besoin de ses partenaires». Disant comprendre les «doutes légitimes» suscités par le coup d’État, il a assuré que le Burkina «continuera à respecter les engagements internationaux, notamment en ce qui concerne le respect les droits de l’Homme», précisant que l’indépendance de la justice serait aussi «assurée». Le lieutenant-colonel Damiba s’est engagé «au retour à une vie constitutionnelle normale», «lorsque les conditions seront réunies», sans préciser d’agenda.

Le chef de la junte a assuré que la «sécurité» était sa priorité à la tête de ce pays endeuillé quasi quotidiennement par des attaques jihadistes meurtrières. La télévision a cependant annoncé jeudi soir un allègement du couvre-feu mis en place lundi: de 21h00 (locales et GMT) à 05h00, il passe de minuit à 04h00.

Avec Le Figaro