La relation entre Paris et Ouagadougou n’est visiblement plus au beau fixe. Sommée par le gouvernement de transition du Burkina Faso ce mardi 24 janvier de retirer ses soldats déployés dans le pays, la France annonce de respecter la décision et va procéder au retrait dans le délai d’un mois exigé.
Cette décision de l’Elysée a été annoncée ce mercredi 25 janvier par une porte-parole du ministère français des affaires étrangères.
« Mardi, nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabé, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays », a indiqué la porte-parole du ministère français des affaires étrangères.
Et d’ajouter : « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande ».
Alors que la France attendait des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré, le gouvernement burkinabé a confirmé lundi avoir demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d’un mois.
« Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a précisé lundi midi le porte-parole du gouvernement burkinabé, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB).
Le gouvernement burkinabé a assuré qu’il avait « reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine ».
Craignant le scénario malien, la France a été rassurée, selon les indiscrétions, que la junte burkinabée ne fera pas appel aux services de Wagner.
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