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Burkina Faso : L’armée accusée d’avoir tué 25 civils

Armée Accusée Civils

Crédit Photo : L'Humanité

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Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), a accusé l’armée burkinabè d’avoir exécuté au moins 25 civils dans les localités de PiegaSakoani et Kankangou.

Cette organisation non-gouvernementale (ONG) a indiqué dans un communiqué publié ce vendredi 3 février 2023, par l’AFP que plusieurs femmes et un enfant font partie des civils tués par les forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè.

En effet, le CISC a été saisi le mercredi 1er février 2023 par plusieurs proches de victimes » faisant état « d’allégations d’exécutions sommaires de civils attribuées FDS.

Selon le communiqué, les exécutions ont eu lieu alors qu’un convoi de « plus d’une centaine de véhicules » partait mercredi pour la mine d’or de Boungou, « escorté par des dizaines de pick-up 4×4 transportant plusieurs FDS en uniformes militaires ».

Le bilan affiche douze décès (dont trois femmes et un bébé) dans le village de Sakoani, sept (dont quatre femmes) dans le village de Piega, et six dans le hameau de Kankangou sur le territoire du village de Sampiéri, précise le CDCI.

Onze autres corps sans vie ont été découverts après le passage du convoi par des habitants de Sakoani, rapporte l’AFP.

Pour heure, les autorités burkinabè n’ont pas réagi à ces accusations. Selon l’ONG, les victimes sont décrites par des témoins comme des « civils non armés ».