Chassé du pouvoir en octobre 2014, l’aura de Blaise Compaoré continue de planer sur le Burkina Faso. Les dernières élections législatives en sont une preuve.
Empêché de participer aux scrutins de 2015, le parti de l’ancien chef d’Etat Blaise Compaoré, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) enregistre une percée lors des législatives du 22 novembre dernier.
Selon les résultats de la Céni, le CDP s’adjuge 20 sièges sur les 127 que compte l’Assemblée nationale burkinabè. Ce qui en fait la 2e force politique du pays derrière le camp présidentiel qui s’adjuge 56 sièges.
L’ancien chef de file de l’opposition Zephirin Diabré de l’Union pour le Progrès et le Changement a perdu son statut à l’issue de scrutin. Le parti dégringole et se retrouve avec seulement 12 parlementaires contre 33 à la législature précédente.
