Cette histoire est racontée par le média burkinabé La Une ! Ce matin du 5 septembre 2022, le jour que devait quitter le convoi Djibo-Ouaga, une dame qui avait payé son ticket il y a plus d’un mois et qui était enregistrée sur la liste des passagers s’est vue éjecter du car en voulant y monter. En effet, elle a accusé un léger retard et quelqu’un d’autre a pris sa place.
Elle a protesté, disant qu’elle était parmi les premiers sur la liste, pour rentrer dans le car, mais peine perdue, le convoyeur est resté intraitable. Elle a proposé de payer doublement le prix du ticket, toujours refus catégorique du propriétaire du car. Elle a regardé autour d’elle cherchant du secours. La pauvre dame a donné toutes les raisons familiales pour toucher le cœur du convoyeur, mais toujours niet.
Au regard de son insistance, un monsieur s’est proposé de lui trouver de la place pour elle dans un camion plus loin. Elle a hésité, mais a finalement, à contre cœur décidé de suivre l’homme pour prendre place à l’arrière dudit camion.
Elle était folle de rage d’être obligée de laisser le siège dans le car où elle pouvait s’installer confortablement durant le long du voyage. Elle n’a cessé de vociférer toutes sortes d’insultes à l’endroit des transporteurs. Enfin, ayant aperçu une connaissance qui est une autorité locale sur laquelle elle pouvait compter pour mettre la pression sur le propriétaire du car elle cherchait à descendre tout en expliquant sa mésaventure. Encore une malchance pour elle, le top départ du convoi a été donné.
Et précipitamment elle a repris sa place en haut du camion. Le car dans lequel elle insistait pour monter et dont l’accès lui a été interdit est celui qui est monté malheureusement sur une mine faisant 35 morts.