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CAF : accusé de corruption, Ahmad donne sa version

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En début de mois, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, a été interpellé à Paris par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclif), puis remis en liberté. Au cœur de cette affaire : la signature avant le CHAN 2018 du contrat controversé avec la société Technical Steel, gérée par un proche d’un de ses collaborateurs, Loïc Gérand. Au cours d’un long entretien accordé à France Football, le Malgache a, pour la première fois, donné des explications détaillées sur cette affaire.

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 « Ce sont des mensonges ! En 2017 (peu après son élection, ndlr), la CAF n’avait même pas un service dédié à l’approvisionnement de matériel ou aux appels d’offres, elle n’avait plus d’équipementier. Il a fallu en trouver un en urgence pour le CHAN. Avec Puma, vu le délai, il n’y avait pas la certitude d’être livré à temps. J’ai dit : ‘Ce n’est pas possible !’ J’ai alors réalisé l’étendue de la corruption à la tête de notre service marketing en charge de ce dossier. D’ailleurs, son directeur a avoué. J’ai alors alerté Adidas Égypte mais le stock était insuffisant », a d’abord rappelé le dirigeant, qui s’est alors retrouvé dos au mur.

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 « J’ai donc demandé à mon ‘attaché’ (Gérand) de contacter une personne de sa connaissance dans ce secteur. Lui pouvait nous fournir. C’était une opération d’urgence ! Je sais que, dans ce dossier, personne n’a osé faire une magouille », s’est défendu le boss du foot africain.

Avec Afrik-Foot