Dans une tribune sur sa page Facebook ce vendredi 23 octobre 2020, Lady Ponce apporte son soutien à l’artiste rappeur Maahlox, qui dans un direct estime que le peuple camerounais n’est pas très honnête envers lui-même, car il préfère vénérer les stars étrangères au détriment des artistes locaux et par la suite demander aux artistes de se mobiliser pour la fin de la guerre dans le Nord-ouest et le Sud-est.
« Quand c’est vrai, je valide. Merci mon frère Maahlox, tu as tout dit. Il y a beaucoup de vérités dans ton direct. Ce que tu décries là, je l’ai vécu, j’avais parlé de ce qui se passe au Noso dès le début pendant mon spectacle à la Cigale. J’ai même parlé et chanté pour dénoncer le tribalisme depuis 2012 parce que beaucoup faisaient semblant de ne pas voir le tribalisme envahir nos frères qui vivent à l’Occident », explique Lady Ponce dans une tribune publiée ce vendredi 23 octobre 2020.
Par la suite, elle précise que par le passé, elle a longuement dénoncé la situation dans le Nord-ouest et le Sud-est. « Moi, j’ai été témoin de beaucoup de choses. Je l’ai dénoncé parce que ce pays est l’héritage que nos aïeux nous ont légué et l’héritage que nous allons léguer à nos enfants et petits-enfants. Je peux le dire, j’étais parmi les premières artistes à dénoncer ouvertement ce qui se passe chez nous au Noso. Mais je n’ose pas dire le retour négatif du peuple camerounais. Les menaces que j’ai reçues, de certains de ceux qui aujourd’hui utilisent le problème du Noso, pour leurs fins politiques ».
Pour finir, elle estime qu’avec un président anglophone, le Cameroun peut retrouver son équilibre. « Nous artistes, nous sommes avant tout les partisans de la paix et de l’équilibre. Il est temps d’essayer avec la culture anglophone. La plupart des pays francophones ont presque tous les mêmes problèmes en Afrique. Nous avons la chance d’être bilingue, donc je suis pour un développement qui arrangera tous les Camerounais. Oui, nous voulons tous le changement. Un changement sans verser le sang, un changement sans division et sans tribalisme », conclut-elle.
source : actucameroun.com