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Cameroun : Nathalie Koah et ses “soeurs” au coeur d’une grosse polémique

Crédit Photo : Seneweb

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Le consultant des questions de football jette un regard critique sur les influenceuses de la Coupe d’Afrique des nations.

LES INFLUENCEURS DE LA CAN

Le phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont révélé un tout nouveau genre de communicateurs : les influenceurs.

Il s’agit de ces hommes et femmes très actifs sur le web notamment dans les réseaux sociaux et les blogs qui, de par leur statut, leur position ou leur exposition médiatique, s’avèrent être des relais d’opinion influençant les habitudes pour leur audience ou leur communauté. À la faveur de cette CAN, certaines de ces personnes ont été sélectionnées par le Cocan et même la Direction du Cabinet Civil de la présidence de la République avec pour mission de faire la promotion de la Coupe d’Afrique des Nations à travers les différents comptes dans les réseaux sociaux où ils ou elles sont plus ou moins suivis par leurs fans autrement appelés followers. On a même tôt fait de les qualifier d’influences d’État, parce que investis d’une mission régalienne par les autorités.

Nathalie Koah, Coco Émilia, Steve Fah Zomo Bel Aline Marie ChristineBiakmen Mbiayi Laura Patricia, Bilo’o Efoua Elisabeth, puisqu’il s’agit d’eux, sont les égéries qui du Cocan et donc du Minsep, qui du DCC, pour rehausser l’image du Cameroun pendant cette compétition. La question est celle de savoir de quelle manière ?

Depuis les séminaires organisés respectivement les 02 et 08 Décembre dernier par le Cocan, en vue de définir les missions assignées à ces influenceurs et influenceuses et depuis que la compétition en elle-même a commencé, les camerounais se posent bien la question de savoir à quoi finalement ces influenceurs servent.

En dehors de Steve Efah qui a été aperçu dans certaines vidéos faisant la promotion de cette CAN annoncée sucrée, les autres sont quasi invisibles. Même sur leurs comptes, rarement elles font mention de la CAN. Si ce n’est là-bas où elles s’expriment le mieux, où donc exerceront-elles leur influence et espérer toucher le maximum de personne et rehausser ainsi l’image du Cameroun?

Les influenceuses, invitées spéciales du DCC, s’illustrent d’une autre manière dans cette volonté à tous les prix de vanter notre CAN. Est-ce de la manière avec laquelle elles, dames ZomoBiakmen et Bilo’o pour ne pas les citer, s’illustrent qu’elles remplissent à merveille la mission pour laquelle tout un avion a été réquisitionné pour elles et en classe affaires? Les vidéos qu’elles réalisent exhibant pratiquement leur intimité sont certainement la « mission spéciale » à elles dévolues par le DCC.

L’industrie du « nu » se fend bien et fait vendre ; on en a pleinement conscience dans ce pays et on a décidé de capitaliser dessus au sommet de l’État pour parfaire l’image de marque de notre pays. L’industrie du sexe est très sucrée. La CAN aussi.

Avec actucameroun