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Cameroun : Partouzes, drogues, grossesses précoces et braquages en vogue dans les lycées et collèges

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Dans l’œuvre grossière qui a suscité un tolet général, des garçons et filles adolescents s’exposaient via des scènes obscènes dans leur salle de classe. Et tout se déroule à Kribi, la ville balnéaire du Sud-Cameroun connue pour le tourisme sexuel chez les mineurs.

La vidéo montrait précisément des élèves du lycée bilingue de Kribi, dans une ambiance de dépravation, exécutant des pas de danses obscènes, des scènes de fellation, de lesbianisme, avec en fond sonore une musique urbaine très écoutée. Ce qui a provoqué la réaction de la ministre des Enseignements secondaires.

Ainsi, après le conseil de discipline convoqué suite à la diffusion de cette vidéo, 14 élèves, acteurs et preneurs d’images ont été tous exclus définitivement du lycée. Et ce scandale n’est pas un cas isolé. La dépravation des mœurs impacte de plus en plus les couches les plus jeunes de la société camerounaise.

Ce phénomène se retrouve dans l’ensemble des lycées et collèges. Les parents sont indexés d’avoir abandonné leurs enfants qui s’éduquent de séries télévisées à l’eau de rose. En dehors de Kribi, plus d’une cinquantaine d’élèves ont été saisis en pleine partouze à Kumba, principale ville du département de la Mémé dans la région du Sud-Ouest du Cameroun.

Au même moment, la moitié des élèves majoritairement en classe de quatrième et troisième au lycée de Diang sont enceintes, selon les médias communautaires. La semaine dernière, au moins quarante élèves ont été traduits devant le procureur pour délinquance aggravée. Ils avaient été arrêtés en possession de drogues pour certains et d’armes blanches pour d’autres.

En outre, un autre lycéen opérait un braquage à main armée à l’intendance du lycée technique de Sangmélima dans le sud du pays. Le jeune élève, avait emporté une forte somme d’argent avant d’être interpelé.

 

Avec KOACI

Cameroun, dépravation, exclusion,