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Cameroun : pénurie d’eau potable, les ménages s’alimentent dans les puits à qualité douteuse

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Dans la capitale camerounaise, l’eau si précieuse des robinets n’est toujours pas accessible à tous.

Cette situation entraîne de lourdes conséquences sur de nombreux ménages. Ces derniers s’alimentent dans les puits et autres sources à la qualité d’eau parfois douteuse, s’exposant ainsi à de nombreuses maladies hydriques et diarrhéiques dont plusieurs vagues de choléra qui ont récemment fait une cinquantaine de morts.

Si la principale cause de cette situation est la pauvreté, les « oubliés » de l’eau des robinets accusent le gouvernement de n’avoir pas rendu l’eau potable accessible à tous.

Les populations pointent du doigt les dirigeants camerounais de n’avoir pas su allier la croissance démographique et l’explosion de la consommation de l’eau des robinets.

La situation est identique d’une région du pays à l’autre, mais avec des pics dans l’Adamaoua, à l’Extrême-Nord et au Nord où des cas de choléra ont été enregistrés.

D’après les données de l’Institut national de la statistique (INS 2018), l’accès à l’eau potable est de 77 % en milieu urbain et 45 % en zone rurale.

Une situation surprenante dans un pays qui regorge d’un potentiel énorme.

Le gouvernement tente de reprendre la main. À Douala (métropole économique), le projet Yato a permis accroître de 150 000 mètres cubes par jour l’offre en eau potable depuis 2014.

Un second projet pour Yaoundé est en cours. L’objectif est l’augmentation de l’offre en eau potable de la capitale. À terme, Yaoundé et ses localités environnantes recevront entre 300 et 400 mille mètres cubes d’eau par jour.