Samuel Eto’o briguera-t-il la présidence du Cameroun ?
Après l’annonce de la fin de sa carrière sportive en septembre 2019, ‘La Lettre du Continent’ indique qu’ « après avoir soutenu le septième mandat de Paul Biya l’année dernière, il fait de moins en moins de mystère quant à sa volonté de se lancer (en politique, ndlr), sur le modèle de Georges Weah au Libéria ».
En l’espace de deux jours, l’ex-Pichichi de la Liga a fait deux tweets qui laisseraient croire qu’il a franchi le pas.
Dans son tweet du 16 octobre dernier, il a soutenu qu’il est « avec les Camerounais » pour dire non au paiement de la taxe douanière de 33 % par les consommateurs pour l’achat de nouveaux terminaux téléphoniques. Et dans son tweet du lendemain 17 octobre, l’ancien joueur du Barça est allé plus loin, annonçant des actions concrètes pour mettre fin à la taxe controversée : « C’est le comble du manque de respect envers le peuple camerounais, j’aurai des rencontres avec les personnes impliquées, ensemble nous ne pouvons pas accepter cette taxe ».
Mais si Eto’o Fils veut un jour se lancer dans la politique, il devra surmonter un gros obstacle : il a la nationalité espagnole. Pour l’heure, la double nationalité est interdite par le code de la nationalité camerounaise.
Eto’o Fils a prouvé tout au long de sa longue et fructueuse carrière de footballeur qu’il pouvait surmonter les montagnes. Et donc, la barrière constituée par la double nationalité ne devrait pas faire reculer pour autant le multiple Ballon d’Or africain. En plus, en raison de sa proximité avec les chefs d’État et les grandes personnalités du monde, Eto’o a un carnet d’adresses à faire pâlir un homme politique camerounais.
Source : Cameroon Magazine