Accusés d’avoir falsifié les résultats du recrutement de 1000 instituteurs en y introduisant 74 nouveaux noms, six présumés faussaires dont 3 femmes et 3 hommes ont été interpellés le mercredi 31 juillet 2019 par la police camerounaise.
Appréhendés et gardés dans les locaux du commissariat centrale numéro 1 de la ville de Yaoundé, ces présumés faussaires utilisent des techniques peu conventionnelles pour falsifier les documents, en y imposant la signature du ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra).
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D’après les informations recueillies auprès de la police, la mascarade a été démasquée grâce à une dame ménagère à Ambam, localité située au Sud du pays. Cette dernière, qui n’avait pas son nom dans la liste officielle, tentait de prendre fonction avec une liste falsifiée dans laquelle figurait son nom.
La vigilance de la police, a permis de démanteler le réseau dont des complicités dans l’administration.
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Dans un contexte où les concours administratifs au Cameroun sont marqués par la corruption et la négociation, cette nouvelle affaire permettra de décourager les citoyens qui s’adonnent à ces genres de pratiques.
