Le pays de Paul Biya déplore l’existence d’un réseau qui se sucre des ressources forestières dans l’ombre.
L’information est portée par le ministre camerounais des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo. S’adressant à ses collaborateurs, le ministre a donné des instructions pour contrer le fléau qui fait perdre d’énormes ressources au pays;
“Il m’a été donné de constater que certains opérateurs économiques véreux utilisent des documents sécurisés (lettres de voitures et carnet de chantier DF10) contrefaits, pour blanchir le bois exploité illégalement, sachant que certains de vos collaborateurs paraphent et signent les lettres de voitures à blanc, et souvent sans référer aux formulaires de transmission accompagnant lesdits documents “, a alerté le ministre dans une note citée par Actu Cameroun.
Dans un rapport publié en 2020, deux ONG pointaient du doigt, les activités de forestiers vietnamiens au Cameroun, s’illustrant dans des “opérations de blanchiment couvertes par la paperasse”. Un autre rapport en 2018 de l’ONG Forêts et développement rural (Foder) dénonçait 82 % des acteurs du secteur impliqués dans des actes de corruption.
