Depuis quelques années, l’armée camerounaise s’ouvre davantage aux femmes. Une décision bien réglementée par des contraintes notamment liées à leur vie privée en ce qui concerne la procréation.
Un scandale secoue actuellement les Forces armées camerounaises avec à la clé une apparition désordonnée de grossesses. Le ministre de la Défense s’est même senti obligé d’opérer une sortie énergique pour rappeler tout le monde à l’ordre.
Dans sa note, le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, s’adresse particulièrement au personnel non-officiers de la Marine nationale.
« Il m’a été donné de constater un flux important de personnels militaires féminins non-officiers de tous grades des contingents 2015, 2017 et 2019 ayant été enceintes avant trois (03) années de service. De surcroît, ils multiplient par diverses habiletés des manœuvres dilatoires pour prolonger le plus longtemps possible leur position hors des rangs se soustrayant ainsi abusivement de leurs obligations militaires. Je voudrais rappeler ici les dispositions du titre I, article 3 de l’Instruction Ministérielle de référence qui prévoit que : l’engagement peut être résilié pour grossesse, mariage, avant trois années de service. Ainsi, au-delà de l’aspect moral fort questionnable des auteurs, il y a lieu de préciser que ces manquements ne pourraient être tolérés pour quelques motifs que se soient », lit-on dans la note.
« En conséquence, j’instruis les chefs hiérarchiques de prendre les mesures réglementaires qui s’imposent pour mettre un terme à ces dérives qui ternissent l’Image des Forces de Défense en général et celle de la Marine Nationale en particulier. J’attache du prix à la stricte application des prescriptions de ta présente Note de Service », rappelle Joseph Beti Assomo.
Avec Camerounweb
