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Cameroun : voici ce que risquent l’opposant Maurice Kamto et ses collaborateurs arrêtés à Douala

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Suite à l’arrestation hier 28 janvier 2019 à Douala de M. Kamto et certains de ses collaborateurs, les confrères de camerounweb.com sont revenus sur les éclairages de l’homme politique Engelbert Essomba Bengono. Que dit exactement la loi ?

Cameroun, opposant Maurice, Kamto, Douala
Maurice Kamto

« M. et le MRC ont semé le vent, ils vont donc récolter la tempête !

La loi devra donc s’appliquer parce que force restera à la loi. De quelles lois parle-t-on ?

Il y a d’abord l’article 6(1) de la loi n°90-055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations sur la déclaration des cortèges, défilés, marches, rassemblement de personnes, etc. 

Le délai de déclaration est de 7 jours francs avant ladite manifestation. C’est le récépissé de déclaration qui vaut l’acceptation du Sous-préfet.

Il y a ensuite l’article 102 de la loi n°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal, ensuite l’article 116 sur l’insurrection et l’article 231 sur les violations de la loi n°90-055 sus référencée.

Kamto et ses affidés risquent de dix(10) à 20 ans, s’ils sont reconnus coupables d’insurrection, et une peine de mort ou à vie s’ils sont reconnus coupables d’hostilité contre la République. 

Les actes posés sont suffisamment graves (ses partisans ont saccagé et vandalisé les représentations diplomatiques du Cameroun en Europe le 26 janvier 2019 causant d’énormes dégâts ndlr). 

Au demeurant, M. Kamto et compagnie ont donné suffisamment d’éléments sonores, audio et sonores qui engagent sa responsabilité pénale et celle des organisations affiliées de Paris, Berlin et Bruxelles.

Quant au MRC, sa responsabilité civile seule, pour l’instant, peut être engagée, mais nous pouvons nous tromper. 

Les actes condamnés par tous les Camerounais aujourd’hui sont extrêmement graves et ont été posés par des personnes majeures responsables au sens de la loi pénale sus indiquée. 

La page judiciaire contre la barbarie s’ouvre donc. Restons vigilants, car la constitution du Cameroun fait obligation à chaque citoyen de concourir à la défense de la patrie et de la nation. 

Il ne s’agit pas de vous faire justice vous-même, mais de donner aux autorités administratives et judiciaires toute information sur les faits et gestes, actes et sentiments susceptibles de nuire aux institutions publiques, à notre unité, à la patrie et à notre vivre ensemble pacifique. Restons unis ! »