En Côte d’Ivoire, le pasteur Camille Makosso est au centre d’une polémique après avoir déclaré être journaliste. Nous vous faisons le point.
À cause de ses différentes sorties sur les buzz, il a été reproché à l’homme de Dieu de dévier de sa vocation. Lors d’un live, il a donc répondu à ses détracteurs en présentant sa carte de presse.
En clair, Camille Makosso a confié être également un journaliste de Côte d’Ivoire. Une sortie qui a fait réagir l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI).

À travers un communiqué, l’association a condamné cet acte du pasteur et a invité les autorités à le sanctionner. Lire le communiqué ci-dessous :
« Déclaration de l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI)
Dans une vidéo publiée sur sa page et devenue virale après plusieurs partages sur les réseaux sociaux, l’influenceur connu sous le nom de Camille Makosso s’est affiché brandissant une carte et affirmant qu’il est journaliste.
Cette déclaration a suscité un vif émoi au sein de la corporation, provoquant de nombreuses réactions indignées pour dénoncer cette nouvelle supercherie de l’intéressé, déjà réputé pour ses prises de parole empreintes de contre-vérités et parfois mensongères.
L’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI) considère une telle sortie comme une atteinte grave à l’image et à la crédibilité de la noble profession de journaliste.
Être journaliste ne saurait relever d’une simple auto-proclamation : cela exige une formation préalable dans une école spécialisée en journalisme ou l’obtention d’un diplôme équivalent, sanctionné par la délivrance d’une carte de journaliste professionnel après preuve de l’exercice effectif du métier.
En conséquence, l’UJOCCI :
1. Interpelle l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), faîtière de la profession, afin de condamner fermement cette attitude.
2. Appelle le Ministère de la Communication ainsi que les organes de régulation à prendre toute la mesure de cette situation et à dénoncer publiquement de telles déclarations susceptibles de ternir l’image des journalistes.
3. Se réserve le droit de saisir les structures compétentes pour que de telles affirmations, émanant de personnes sans lien avec la corporation, ne viennent pas jeter l’opprobre sur ce métier noble et exigeant.
Fait à Abidjan, le 25 septembre 2025.
(Le Président de l’UJOCCI, Jean Marc Tonga)« .