Ces dernières heures, Camille Makosso défraye la chronique et vient de faire réagir le procureur de la République ivoirienne, Koné Braman Oumar, qui a semblé annoncé des mesures disciplinaires vis-à-vis du blogueur ivoirien. Alors que s’est tenu une rencontre entre le procureur et les créateurs de contenus ivoiriens, dans la journée du 26 septembre 2025, une allusion visant prétendument Camille Makosso a retenu les attentions.
En effet, l’un des créateurs de contenus, présent lors de la rencontre, s’est notamment indigné d’un prétendu laxisme dont ferait preuve les autorités ivoiriennes à l’endroit d’un pasteur, qu’il n’a pas explicitement nommé, même si tout porte à croire qu’il pointait Camille Makosso.
L’intervenant qui réclame une justice partiale pour tous, s’est dit offusqué par le fait que ledit pasteur, se voit donner la possibilité d’intervenir sur des sujets politiques, allant quelques fois à tenir des propos discourtois à l’endroit des opposants, sans jamais être inquiété de tomber sous le coup de la loi.
Le créateur de contenus a ensuite subtilement évoqué une sorte de « deux poids-deux mesures », estimant que d’autres personnes qui venaient à se montrer discourtoises à l’endroit du pouvoir en place, comme le « pasteur » le fait à l’endroit des opposants, sont quant à eux, habituellement interpellés.
« Il y a un pasteur, qui tient des propos à l’endroit de certaines personnalités politiques de l’opposition. Nous constatons que ce dernier n’est jamais poursuivi. Nous constatons qu’aujourd’hui cette loi, dite par M. le procureur, n’est rien d’autre que pour un camp, c’est-à-dire, le pouvoir en place », a-t-il d’abord déclaré.
Et de poursuivre : « Quand les cyberactivistes du pouvoir en place, se permettent de dire des choses sur les réseaux sociaux, et insultent même un ex-président de la République, ils n’ont jamais été condamnés. Ils vivent toujours et ils passent et se promènent dans nos rues ».
« Je vous demande de regarder les jours qui suivent »
Une prise de parole à laquelle le procureur de la République ivoirienne a directement réagi, promettant des mesures qui ne tarderont pas à être prises à l’endroit dudit pasteur, qui semble fortement être Camille Makosso.
« Concernant le soi-disant pasteur, vous avez eu peur de dire son nom. Ici, ayons le courage de dire les noms. Mais je le dis et le répète, ce pasteur ou journaliste dont vous parlez, je vous demande de regarder les jours qui suivent« , a déclaré M.Koné Braman Oumar.
Depuis la déclaration du procureur, Camille Makosso, conscient d’être la personne visée, multiplie des publications sur son compte Facebook, s’identifiant clairement comme étant le pasteur dont il a été fait mention lors de la rencontre entre le procureur et les créateurs de contenus.
A travers ses posts, bien qu’étant en alerte, le pasteur ivoirien n’a laissé traduire aucun signe d’inquiétude, probablement certain de n’avoir rien à se reprocher.
