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CAN-2019 : Sénégal, Maroc, Algérie, l’entrée en piste de ceux qui ne veulent pas être favoris

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Maroc, Algérie, Sénégal… La CAN-2019 entre dans le vif du sujet, ce dimanche 23 juin, avec la première journée du groupe C et le premier match du groupe D. Cependant, ni le Maroc, dont le sélectionneur Hervé Renard a pourtant déjà remporté deux fois le titre, ni le Sénégal, première nation africaine au classement FIFA, ni l’Algérie, ne veulent s’encombrer du statut de favori.

Le Maroc veut “commencer par une victoire”

Hervé Renard gagnera-t-il sa troisième Coupe d’Afrique avec une troisième sélection différente ? Le “sorcier blanc” connait la formule magique pour remporter la compétition et cela passe par une victoire dès le premier match de poule

“C’est toujours la meilleure chose que de commencer par une victoire. L’important, c’est les points de départ et d’arrivée. L’objectif, c’est d’aller le plus loin possible”, a expliqué le technicien, lors d’une conférence de presse.

Armé de sa star Hakim Ziyech, qui a explosé sur la scène européenne cette saison avec l’Ajax Amsterdam, le Maroc constitue un sérieux prétendant à la victoire finale. Cependant, les Lions de l’Atlas ont aussi besoin de se rassurer après avoir perdu leurs deux matchs de préparation, contre la Gambie (1-0) et la Zambie (3-2).

Face à eux, les Namibiens tenteront de les faire douter et, pourquoi pas, de décrocher la première victoire de leur histoire en Coupe d’Afrique.

Sénégal: “Les favoris, ce sont les équipes qui ont gagné”

Avec l’Égypte, les Lions de la Teranga font figure de favori absolu pour cette Coupe d’Afrique. Et pour cause, première nation africaine au classement FIFA, les coéquipiers de Sadio Mané ont effectué un quasi sans-faute lors des éliminatoires de la CAN : cinq victoires, un match nul, 12 buts marqués et seulement deux encaissés. Pourtant, ce costume de favori, le charismatique sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, le refuse.”Les favoris, ce sont les équipes qui ont gagné. Le Sénégal n’a jamais gagné la CAN. L’Égypte, sept fois ! Mais nous connaissons notre force. Nous sommes de vrais challengers”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Avant le choc contre l’Algérie lors de la deuxième journée, le Sénégal débute par un match piège contre la Tanzanie, au Caire. D’autant que les Lions de la Teranga devront se passer de leur star Sadio Mané, suspendu pour avoir accumulé les avertissements durant les éliminatoires.

En face, les Taifa Stars de Tanzanie (les Étoiles du Pays), menés par le Nigérian Emmanuel Amunike, font leur retour en Coupe d’Afrique pour la première fois depuis 1980, mais ne veulent pas se contenter de faire de la figuration.

“On joue le Sénégal, une des meilleures équipes d’Afrique. Mais quand on est en compétition, on doit surtout croire en nous-même. On sera dans de bonnes conditions demain pour jouer d’égal à égal”, a promis le seul technicien africain évoluant hors de son pays pour cette CAN.

Algérie : “Il n’y a pas les ingrédients pour être favoris”

Tout comme son homologue sénégalais, Djamel Belmadi refuse le statut de favori. “Pour être favori, il aurait fallu avoir gagné une fois en dehors de nos terres [l’Algérie a remporté sa seule CAN en 1990 à domicile, NDLR]. On a été sortis en 2017, on n’a pas été à la Coupe du monde. Il n’y a pas les ingrédients pour être favoris”, a-t-il rappelé aux journalistes présents à sa conférence de presse samedi.

Après une période de turbulences où l’Algérie a connu quatre sélectionneurs en deux ans, les Fennecs semblent désormais renouer avec la stabilité sous la houlette de Djamel Belmadi. Poussés par des talents individuels comme le Citizen Mahrez, le Niçois Atal, le Montpellierain Andy Delort, ou encore Yacine Brahimi, les Algériens ont les moyens de s’imposer dans un groupe C largement prenable, si l’on excepte le lion sénégalais

“Il ne faut plus prendre ces équipes à la légère. On a vu un match équilibré hier [vendredi, entre l’Égypte et le Zimbabwe, 1-0, NDLR]. On est plus qu’avertis”, a nuancé Djamel Belmadi en conférence de presse au Caire, où joueront les Fennecs. Il faut dire que le sélectionneur doit avoir en tête la piteuse élimination en poules lors de la CAN au Gabon après un match nul concédé face au Zimbabwe qui avait coûté cher.

Si l’Algérie pouvait répéter ce raté de 2017, “je suis preneur”, a d’ailleurs plaisanté Sébastien Migné, le sélectionneur français du Kenya. “Nous n’arrivons pas en victimes. Sur un match, tout est possible.”