Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

CAN 2021 : Tiktok et Binance, deux géants de la tech parmis les sponsors, quelle bonne nouvelle pour les internautes ?

Bizness Kibaya

Facebook
Twitter
WhatsApp

Les sponsors de la CAN, la Coupe d’Afrique des nations 2021 qui se tient en ce moment au Cameroun, sont de plus en plus diversifiés. De nouveaux venus issus de la « tech » ont rejoint les parrains historiques du foot africain.

Le compte officiel TikTok de la CAF totalise plus de 1 million d’abonnés. TikTok entend devenir un portail incontournable du football, il a parrainé l’Euro l’an dernier. Le hashtag football a généré 273 milliards de vues.

En devenant partenaire officiel, le réseau de vidéos diffuse les images fortes des matchs du jour et propose des services de mise en scène à ses abonnés. Il offre donc une nouvelle vitrine mondiale au ballon rond africain. Et cela non seulement pour l’édition en cours, mais aussi pour la CAN féminine qui se tiendra plus tard au Maroc. 

TikTok étant chinois, c’est aussi un outil d’influence supplémentaire pour Pékin, très présent en Afrique pour des raisons économiques et géopolitiques.

La société Binance lancée à Hong Kong en 2017 est déjà la plus grande plate-forme d’échanges de cryptomonnaies présente en Afrique depuis 2018 avec une antenne en Ouganda. Son vœu : transformer les 300 millions de fans de la CAN en clients de sa plate-forme.

Le continent africain est un gisement prometteur pour les monnaies virtuelles ; elles sont déjà entrées dans la vie quotidienne des ménages pour les transferts d’un pays à un autre, surtout dans les pays où la monnaie est volatile.

Binance a aussi un autre objectif en tête : capter les amateurs de paris sportifs en ligne, qui font fureur parmi la jeunesse africaine. Des paris qui sont souvent proposés en monnaie virtuelle.

Ces deux sociétés surfent sur la diffusion du smartphone. C’est l’outil qui garantit aujourd’hui un débouché rapide à leurs services parmi la population africaine. 

Mais les autres grandes entreprises étrangères rechignent encore à s’engager dans les compétitions africaines.

Le foot africain a un potentiel économique encore largement sous-exploité. Son chiffre d’affaires global équivaut à celui de la première division d’un pays européen, les retransmissions sont plus souvent le fruit de troc que de mises aux enchères des droits télé. 

Selon Vincent Chaudel, une organisation plus rigoureuse et plus fiable pourrait séduire de nouveaux sponsors.

Avec rfi.fr