Le Franco-camerounais Yannick Noah faisait partie des spectateurs présents au stade d’Olembé le 9 janvier dernier pour vivre le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021) entre le Cameroun et le Burkina Faso. Une rencontre qui s’est soldée par une victoire des Lions Indomptables (2-1).
Dans une interview accordée à nos confrères de RFI, l’ancien joueur de tennis dit être passé par toutes les émotions durant ce match : « J’ai le maillot, je suis à fond derrière l’équipe.
Mais j’ai du mal à regarder les matches. C’est une souffrance pour moi. Je suis trop tendu, trop investi. C’est pour ça que je préfère presque regarder les matches à la maison plutôt qu’au stade. J’ai mal au bide, je ne suis pas bien. Trop de stress. J’ai souffert au match d’ouverture…
Je souffre tout le temps ! (rires) Ils ont bien joué, ils ont terminé premiers du groupe. Derrière, on enchaîne tout de suite avec la fête et là, je me détends complètement », confie-t-il.
« J’essaye de participer, d’être derrière les Lions. L’idée, c’est d’envoyer les meilleures énergies possibles, de bonnes ondes. J’ai eu des contacts avec l’équipe, avec l’entraîneur il y a quelques semaines. Ce sont des mots d’encouragement, des fêtes souvent, car on aime beaucoup la fête ici.
Tout cela est très naturel pour moi. J’ai eu l’occasion d’aller voir le dernier match (face au Cap-Vert) et l’ambiance est extraordinaire. J’aime beaucoup le foot, mais des ambiances comme ça, c’est très rare. C’est assez incroyable, le pouvoir que peut avoir le foot sur le bonheur des gens », explique le chanteur français.
L’ambiance de la CAN
Le football est vraiment une religion, quelque chose qui unit le pays. La preuve, « quand l’équipe gagne, c’est du bonheur jusqu’au prochain tour.
L’équipe du Cameroun continue, il y a un match important lundi (le 24 janvier face aux Comores en huitièmes de finale). Tout le pays est derrière. Pour l’instant, la compétition se passe bien, avec la folie du sport, des bonnes équipes qui sont éliminées, des petits pays qui se révèlent.
J’ose imaginer l’ambiance qu’il peut y avoir aux Comores, au Cap-Vert… La CAN 2021, c’est toute l’Afrique. C’est une jolie fête populaire », soutient Yannick Noah.