Des fusillades ont eu lieu à Buea mercredi, dans l’ouest du Cameroun, qui accueille plusieurs équipes en lice pour la CAN. L’attaque n’a pas encore été revendiquée et a causé plusieurs blessés.
Le danger plane autour de la CAN. Plusieurs personnes ont été blessées mercredi dans des échanges de tirs entre militaires et hommes armés dans la ville de Buea, à l’ouest du Cameroun, qui abrite des équipes en lice pour la CAN, a indiqué le maire de la localité.
L’attaque n’a pour l’heure pas été revendiquée. Des groupes armés sécessionnistes, qui réclament l’indépendance de deux régions de l’ouest habitées principalement par la minorité anglophone du Cameroun, avaient menacé avant l’ouverture de la CAN dimanche de perturber le déroulement de la compétition. Certains groupes armés avaient envoyé des lettres de menaces aux équipes devant jouer leurs matches à Limbé, station balnéaire dans le sud-ouest du pays, et s’entraîner à Buea.
Depuis cinq ans, après la répression de manifestations pacifiques accusant le pouvoir central et la majorité francophone du pays d’ostracisme à l’égard des anglophones, séparatistes armés et militaires s’affrontent dans un conflit meurtrier ayant causé plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés depuis début 2017 selon l’ONU et les humanitaires.
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