La CAN 2025 a viré au cauchemar pour une journaliste ivoirienne arrivée à Marrakech avec l’ambition de couvrir la compétition en toute indépendance. Elle se prénomme Coulibaly Aicha et les faits ont été relatés par First Mag.
Ce déplacement, préparé avec sérieux et financé sur fonds propres, devait marquer une étape importante de son parcours professionnel.
Dès le départ, tout semblait pourtant bien organisé. Le billet d’avion était payé. La réservation du logement avait été effectuée à l’avance.
L’objectif était clair : s’installer rapidement et se consacrer pleinement à la couverture médiatique de la CAN 2025. Cependant, à peine arrivée sur le sol marocain, la réalité a brutalement contredit ce plan.
En effet, une fois sur place pour couvrir la CAN 2025, la journaliste ivoirienne a découvert que le logement promis n’existe pas.
L’adresse fournie correspond en réalité à une résidence bien connue de Marrakech, Prestigia Opale, dont l’identité aurait été usurpée.
L’homme avec lequel elle avait échangé, se présentant sous le nom d’Amine Alaoui, aurait utilisé cette fausse identité pour lui soutirer de l’argent avant de disparaître.
Progressivement, la situation devient critique. Sans clé, sans interlocuteur et sans solution immédiate, la journaliste se retrouve alors livrée à elle-même. La nuit tombe et le froid s’installe.
Ce qui devait être une simple installation se transforme alors en une épreuve éprouvante, aussi bien physiquement que moralement.
Face à cette urgence, elle entreprend des démarches auprès de la police marocaine. Elle dépose une plainte et explique les circonstances de l’arnaque.
Toutefois, selon son témoignage, l’intervention des autorités ne permet pas, dans l’immédiat, d’identifier l’auteur présumé des faits ni de lui garantir un hébergement d’urgence. Cette absence de réponse rapide renforce par ailleurs son sentiment de détresse.
Dans ce contexte, la journaliste ivoirienne a décidé de rendre l’affaire publique. Elle s’est adressé directement aux médias et à ses confrères afin de solliciter une solidarité professionnelle.
Elle a rappelé être une journaliste indépendante, venue au Maroc avec passion et détermination pour couvrir la CAN 2025 à ses propres frais.
Aujourd’hui, dans l’attente d’une solution, son appel résonne comme un cri d’alerte. Il invite à la vigilance, mais aussi à une prise de conscience collective sur la nécessité de mieux protéger ceux qui informent, souvent au prix de lourds sacrifices personnels.
