C’est une découverte qui pourrait considérablement améliorer la lutter contre le cancer du sein.
En Espagne, le docteur Javier Cortés, directeur du Centre international du cancer du sein de Barcelone (IBCC) a publié les conclusions de l’étude “la plus positive de l’histoire” du cancer du sein.
Cet essai, paru dans le New England Journal of Medicine, a permis de tester l’innocuité et l’efficacité du médicament “trastuzumab deruxtecan” chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2-positif.
Objectif ? Prouver que ce médicament apporte une réponse dans la lutte contre ce type de cancer particulièrement agressif, comme le rapporte L’Indépendant.
“Nous sommes convaincus que le trastuzumab deruxtecan peut apporter un changement profond dans le traitement des cancers du sein et gastriques dits HER2 positif, une mutation génétique produisant une protéine qui dope la prolifération des cellules cancéreuses”, a souligné le patron du groupe AstraZeneca, Pascal Soriot.
De quoi s’agit-il ? Ce médicament combine un médicament ciblé à un autre médicament de chimiothérapie (deruxtecan).
“Parmi les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique HER2-positif précédemment traitées par trastuzumab et un taxane, le risque de progression de la maladie ou de décès était plus faible chez celles ayant reçu du trastuzumab deruxtecan que chez celles ayant reçu du trastuzumab emtansine”, résume l’étude.
Ainsi, les résultats obtenus avec ce médicament ont été “si positifs” que le trastuzumab deruxtecan s’impose maintenant comme la nouvelle norme de traitement en deuxième intention pour les patientes atteintes d’un cancer du sein HER2-positif.