Il veut plusieurs milliards de FCFA.
Après sa fuite du Japon au Liban, Carlos Ghosn revient aux affaires pour récupérer ce qui lui est dû. Selon l’Obs, l’ex-patron aurait attaqué Renault en justice au printemps dernier afin de récupérer ses rémunérations et sa retraite.
La première rémunération réclamée par Carlos Ghosn est une variable prévue sous forme d’actions (2014 à 2017). La seconde rémunération de “long terme” devait également lui être versée sous forme d’actions pour les années allant de 2015 à 2018. Au total, l’ancien patron réclame le versement de 81’185 actions (rémunérations variables différées) et de 376’660 actions dans le cadre de sa rémunération à long terme. Selon l’Obs, Carlos Ghosn pourrait toucher 10,5 millions d’euros, soit environ 7 milliards FCFA (en prenant en compte le cours de l’action actuel) !
Ghosn ne veut rien lâcher, car en plus du versement des actions, l’homme a déposé une demande auprès du tribunal de commerce afin que Renault compense la perte de valeur de l’action entre le moment où le constructeur au losange aurait dû lui verser ses deniers et son versement effectif. Pour votre information, en 2015, l’action Renault cotait aux environs de 100 € lorsqu’elle était à son plus haut. Aujourd’hui, l’action ne coute plus que 26 €. Si le tribunal de commerce donne raison à Ghosn, au total, il pourrait toucher une enveloppe de 18 millions d’euros (près de 12 milliards FCFA).
Enfin, le chef d’entreprise a fait recours auprès du tribunal judiciaire afin de récupérer le versement annuel jusqu’à son décès de la coquette somme de 774’774 €. Mais, il y a un hic sur lequel Renault espère jouer. Alors qu’il était emprisonné au Japon, Carlos Ghosn a accepté de quitter ses fonctions. Pour Renault, cela constitue une démission, chose que réfute Carlos Ghosn. Pour lui, il s’agit simplement d’un abandon de sa fonction de mandataire social. La justice devra trancher.
Avec motor1.com