Carlos Ghosn, l’ancien président-directeur général de l’Alliance Renault-Nissan (RNBV) est désormais visé par un mandat d’arrêt international.
Ce mandat est émis dans le cadre d’une enquête pour abus de biens sociaux et blanchiment, a déclaré, vendredi, le parquet de Nanterre à l’AFP.
Âgé de 67 ans, l’ancien homme d’affaires franco-libanais-brésilien, qui devait être jugé à Tokyo pour malversations financières, vit à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon fin 2019.
Là-bas, il est hors de portée de la justice japonaise, car le pays n’extrade pas ses ressortissants.
A Nanterre, les enquêteurs s’intéressent à près de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA).
Le juge d’instruction en charge du dossier a ainsi délivré cinq mandats d’arrêt internationaux au total : ils visent, outre Carlos Ghosn, “les propriétaires actuels ou ex-dirigeants de la société omanaise SBA”, a précisé le parquet.
Avec tf1 info