Interrogé sur le plateau de BFM TV ce 9 juin, Christophe Castaner s’est dit prêt à mettre un genou à terre, geste condamnant les violences policières et devenu un symbole des manifestations à travers le monde, provoquées par la mort de l’Afro-Américain George Floyd.
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« Je crois que la politique est faite de symboles. Et si ce symbole-là était utile à combattre le racisme, je serais parfaitement à l’aise de le faire », a assuré le ministre de l’Intérieur.
Également interrogé sur la manifestation contre le racisme prévue ce mardi soir à Paris, le ministre a rappelé qu’elle n’était pas autorisée en raison des règles de déconfinement en vigueur, avant de confier qu’il n’y aura ni sanction ni procès-verbal contre toute participation à la manifestation. En effet, les rassemblements de plus de 10 personnes sont toujours interdits.

Selon Christophe Castaner, l’émotion qui résulte de cette tragédie est « saine » et « dépasse au fond les règles juridiques », ajoutant comprendre que cette émotion « forte et positive » puisse être soutenue. Il a néanmoins appelé chacun à respecter les gestes barrières lors des rassemblements.
« Ce combat contre le racisme, c’est ce qui m’a fait, moi, comme militant, comme jeune homme ». « Donc je comprends parfaitement ceux qui veulent manifester », a-t-il raconté.
D’autre part, le ministre a refusé de faire un parallèle entre la mort de George Floyd et celle d’Adama Traoré, mort en 2016 après son interpellation dans le Val-d’Oise.
Lors d’une conférence de presse tenue le 8 juin, Christophe Castaner a promis la « tolérance zéro » face au racisme au sein des forces de l’ordre. Il a également annoncé l’abandon de la méthode d’interpellation policière controversée « dite de l’étranglement ».
Les manifestations pour George Floyd ne sont « pas autorisées dans les faits » mais « il n’y aura pas de sanctions », affirme Castaner pic.twitter.com/0qxwsgIxjK
— BFMTV (@BFMTV) June 9, 2020