Le 11 décembre 2021, l’ex-international, Samuel Eto’o, a été élu président de la Fédération camerounaise de football, Fecafoot.
Samuel Eto’o, ancien joueur du FC Barcelone et de l’Inter de Milan, a battu le président sortant, Seidou Mbombo Njoya.
L’ancien international a été élu avec 43 voix contre 31 pour son seul adversaire, le président intérimaire sortant, Seidou Mbombo Njoya, qui briguait un nouveau mandat.
Les cinq autres candidats s’étaient désistés en faveur de l’un ou de l’autre au fil des semaines de la campagne.
Avec son élection à la tête de la Fecafoot, Samuel Eto’o avait pour rôle principal de redorer l’image du football camerounais. Sauf que son titre de président semble être mal compris par certains de ses concitoyens.
Et depuis son élection, la légende camerounaise vit un cauchemar : “CE QUE VIT LE PRÉSIDENT DE LA FECAFOOT SAMUEL ETO’O AU SIÈGE DE LA FECAFOOT CHAQUE JOUR DEVIENT INSUPPORTABLE !
Chaque matin, le siège de la FECAFOOT à Tsinga est inondé des personnes qui viennent demander de l’aide, du travail à Samuel Eto’o et ce dernier essaye parfois de faire son possible pour aider ces personnes et ça devient de trop à un moment !
Samuel Eto’o, depuis qu’il est footballeur, a toujours aidé les plus nécessiteux, ses actions dans ce sens se chiffrent en milliards de fcfa. On se rappelle d’ailleurs que pendant plus de 10 ans en équipe nationale Eto’o avait décidé ne plus toucher ses primes chez les Lions Indomptables et que cet argent soit régulièrement reversé à des hôpitaux.
Mais mes chers Camerounais, Samuel Eto’o n’est pas à la Fecafoot pour finir le chômage et la pauvreté au Cameroun, il y a le FNE et le Ministère des affaires sociales quand même”, lit-on dans un post dénonçant ces types de comportement.
Aussi, Samuel Eto’o se retrouve ainsi pris en étau, puisque, s’il répond aux besoins de certains nécessiteux aujourd’hui, il verra le nombre des nécessiteux doubler le jour d’après. Et s’il fait mine de ne pas remarquer la présence de ces nécessiteux, il se verra attribué tous les noms d’oiseaux. Comme quoi, l’accession au pouvoir de la Fecafoot n’est pas de tout repos pour Samuel Eto’o.
