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Cédéao : les putschistes maliens prennent conseils chez J.J. Rawlings

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L’ex-président ghanéen, Jerry Rawlings, a prodigué des conseils aux putschistes maliens qui ont précipité la chute du désormais ex-président du Mali, Ibrahim Boubacar Keîta.

Jerry Rawlings a annoncé ce mercredi 16 septembre 2020, sur les réseaux sociaux, avoir demandé aux militaires maliens de «profiter de la période de transition pour faire preuve d’un leadership exceptionnel pour le pays et l’introduire dans une ère prospère ».

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Il a exhorté les militaires conduits par le colonel Assimi Goïta, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), à mobiliser le peuple malien afin qu’il entreprenne une activité productive à travers une vision positive pour stimuler le développement du pays.

« Le niveau de corruption qui fait désormais partie intégrante de la démocratie multipartite a créé un climat général de stress et de tension qui peut déstabiliser certaines régions. Il est malheureux que le monde soit contraint à une démocratie multipartite avec corruption et violence plutôt que d’autres formes de pratiques démocratiques sans corruption ou avec un minimum de corruption », a-t-il souligné.

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Jerry Rawlings a, par ailleurs, confié que « l’Occident semble favoriser les tendances politiques corruptibles afin de continuer à dominer » la sécurité et l’économie de l’Afrique. Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a été encouragé par l’ancien président Rawlings à diriger la transition avec « humilité et diligence et à inspirer la population à lutter et à défier la corruption et l’injustice ».

Cette rencontre s’est tenue en marge du sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Ghana, auquel ont été invités les putschistes pour tenter de trouver une issue favorable à la crise malienne.

Le mardi 15 septembre, était censé être le jour où la junte doit mettre en place un gouvernement, qui devra répondre aux critères définis par la Cédéao. Ce qui n’a pas été le cas. Cependant, face à ce statu quo, les 9 chefs d’État ont exigé que la junte nomme un président et un Premier ministre civils avant la levée des sanctions à l’encontre du Mali.