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Cedeao : recommandation d’une compensation pour les effets secondaires de la vaccination anti-Covid

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Le groupe de travail sur les vaccins de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a préconisé une indemnisation pour les citoyens de la communauté qui souffriront d’effets secondaires ou de blessures suite à la vaccination contre le Coronavirus.

Il s’agit d’une recommandation faite le 06 mars dernier à Abuja au Nigeria par le directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), le professeur Stanley Okolo, pendant la 5e réunion du Comité directeur régional du Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE).

L’objectif de la réunion est d’estimer les avancées réalisées vers l’atteinte des objectifs du projet afin de donner des avis pour améliorer la mise en œuvre et atteindre les objectifs. La recommandation fait partie des résolutions que le groupe de travail a présentées au Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour inciter les citoyens de la Communauté à se faire vacciner.

Sur la tenue de cette réunion, le professeur Okolo a fait savoir que « ce soit en Afrique, en Afrique de l’Ouest, en Europe ou en Asie, les pays doivent réfléchir à l’indemnité supplémentaire ou résiduelle de leur population. C’est l’une des choses dont nous discutons au sein de l’Équipe spéciale des vaccins de la CEDEAO et nous l’avons déjà partagée avec le cinquième Comité ministériel de coordination ».

Selon lui, l’inquiétude de l’indemnisation est analysée entre autres par Vaccines Global Access, l’initiative mondiale visant un accès équitable aux vaccins anti-Covid et a souligné que « normalement, le développement d’un vaccin prend cinq ans, voire sept à huit ans. Maintenant, nous devons réfléchir à la façon de partager l’indemnité en termes de problème éventuel ».

Pour rappel, l’OOAS est l’institution spécialisée de la CEDEAO chargée des questions de santé. Elle a pour objectif d’offrir le plus haut niveau en matière de prestations de soins de santé aux populations de la sous-région sur la base de l’harmonisation des politiques des États membres, de la mise en commun des ressources et de la coopération entre les États membres et les pays tiers en vue de trouver collectivement et stratégiquement des solutions aux problèmes de santé de la sous-région.

Avec KOACI