L’Afrique de l’Ouest est l’une des zones avec le taux de fécondité général par femme le plus élevé dans le monde. D’après les Nations unies, la population de l’espace Cedeao se situera autour d’un milliard en 2050.
D’après les révélations du journal Jeune Afrique, les parlementaires de la Cedeao, de la Mauritanie et du Tchad étudie la possibilité de limiter à trois, le nombre d’enfants par femme afin de faire baisser le taux de fécondité de moitié, d’ici 2030.
« Les parlementaires de la Cedeao, de la Mauritanie et du Tchad ont convenu que, d’ici 2030, les parlements devaient inciter les gouvernements à mettre en place des politiques tendant à faire en sorte que chaque femme (…) ait au plus trois enfants pour maîtriser le boom démographique », a déclaré le président du Parlement burkinabè, Salifou Diallo, lors d’une rencontre régionale sur la démographie samedi à Ouagadougou.
Les parlementaires de chaque pays auront la charge d’adopter des stratégies qui permettront une chute rapide du taux de fécondité dans leur pays. Pour le président de la Commission de la Cedeao, Marcel De Souza, cette reforme permettra à la communauté d’éviter plusieurs problèmes auxquels sont confrontés les pays.
Il s’agira de faire « baisser de moitié » le taux de fécondité et d’ « arrimer le taux de croissance démographique, trop fort, avec le taux de croissance économique trop modéré », a-t-il déclaré. « La jeunesse représente les deux tiers de la population. Cette jeunesse, lorsqu’elle ne trouve pas de solutions, devient une bombe: elle traverse le désert ou la Méditerranée, meurt par milliers pour l’immigration clandestine », a-t-il ajouté.
