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Ces 7 traditions étranges à travers l’Afrique

Crédit Photo : Franceinfo

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L’Afrique regorge de pratiques bizarres, dont certaines sont connues, et beaucoup d’autres sont inconnues du monde.

Certaines de ces traditions étranges existent encore bien des années après la civilisation. Ces communautés ethniques pratiquent certaines traditions qui vont vous choquer.

Voler la femme de l’autre, Niger

Dans la tribu Wodaabe du Niger, en Afrique de l’Ouest, les hommes sont connus pour se voler les femmes les uns des autres. Le premier mariage des Wodaabe est arrangé par leurs parents dans leur enfance et doit se faire entre cousins de la même lignée.

Cependant, lors du festival annuel du Gerewol, les hommes Wodaabe portent un maquillage et des costumes élaborés et dansent pour impressionner les femmes et espérer leur voler une nouvelle épouse.

Si un homme parvient à s’enfuir sans être repéré (notamment par un mari actuel qui ne veut peut-être pas se séparer de sa femme), il devient alors socialement reconnu.

Cracher en guise de salutation, tribu Maasai

La tribu Maasai, que l’on trouve au Kenya et en Tanzanie, crache en guise de salutation. Alors que le Français dirait bonjour, cracher est une façon de saluer.

Par ailleurs, à la naissance d’un bébé, les hommes ont pour coutume de cracher sur le nouveau-né et de le qualifier de mauvais. Ils pensent que cela protège le bébé des mauvais esprits. Les guerriers Maasaï crachent également dans leurs mains avant de serrer la main d’un aîné. En outre, la tribu Maasai est également célèbre pour sa consommation de sang animal frais.

Fête des morts, Malawi

La communauté Chewa est une tribu bantoue qui vit principalement au Malawi.

Lors de la cérémonie d’enterrement d’un membre de la tribu, la coutume veut que le corps du défunt soit lavé.

Le cadavre est emmené dans un lieu sacré où la purification se fait en tranchant la gorge et en versant de l’eau dans les entrailles du mort.

L’eau est pressée hors du corps jusqu’à ce qu’il ressorte propre. L’eau est ensuite recueillie et utilisée pour préparer un repas pour toute la communauté.

Saut de taureau, Éthiopie

En Éthiopie, les jeunes garçons doivent se soumettre à une forme de rituel pour prouver leur virilité, ce qui implique une série d’événements.

Un jeune garçon doit se déshabiller, courir, sauter et atterrir sur le dos d’un taureau. Il doit ensuite courir sur le dos de plusieurs taureaux disposés en un troupeau droit et serré, tirés par la queue et les cornes par des hommes plus âgés. Cette pratique est connue sous le nom de Hamar.

Test de puissance, Ouganda

Dans la tribu des Banyankole, une tribu minoritaire vivant en Ouganda, le mariage représente une charge importante pour la tante de la mariée.

Lorsqu’un couple veut se marier, la tante doit avoir des rapports sexuels avec le marié pour faire un “test de potence” et, en outre, elle doit tester la virginité de la mariée.

Battre pour gagner une épouse, Fulani

Les tribus Fulani pratiquent le Sharo avant de se marier. Dans ce cas, le marié est battu par les membres les plus âgés de la communauté afin de gagner une épouse et le respect. Si l’homme n’est pas assez fort pour supporter la douleur, le mariage est annulé.

Outre la flagellation, la famille de la mariée peut choisir le Koowgal, qui est une option de paiement de la dot, ou le Kabbal, une cérémonie islamique similaire au mariage mais en l’absence des mariés.

Étirement des lèvres, Éthiopie et Soudan

Les membres de la tribu Surma vivent dans le sud du Soudan et dans le sud-ouest de l’Éthiopie. Pendant l’adolescence, les femmes subissent la procédure d’étirement des lèvres, qui consiste à enlever leurs dents inférieures pour faire place à une plaque labiale ; la taille de la plaque labiale augmente chaque année jusqu’à atteindre une taille stupéfiante.

Certains hommes font le même exercice avec leurs oreilles. Ils endoctrinent également leurs guerriers connus sous le nom de “stick fighters” en leur infligeant des cicatrices, la croyance étant que plus ils ont de cicatrices, plus ils sont attirants pour les femmes de la tribu.