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Briser les codes vestimentaires de son milieu professionnel, comme l’ont fait Mark Zuckerberg et Steve Jobs, peut être perçu comme un signe de pouvoir et de compétence.

Si pour ne pas faire de vagues vous avez tendance à vous habiller comme vos collègues, vous devriez peut-être y réfléchir à deux fois. Comme le souligne le journaliste Seb Murray dans un article pour la BBC, trancher avec le code vestimentaire de votre entreprise pourrait être bénéfique pour votre carrière.

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Baskets rouges contre dress code

«L’effet baskets rouges», en référence aux esprits audacieux qui osent porter de telles chaussures en entreprise, est un concept théorisé dans une étude de 2014 qui révèle que nous percevons les personnes qui s’écartent de la norme vestimentaire dans un cadre professionnel comme ayant des capacités, un rang et un pouvoir supérieurs à ceux de collègues qui se conforment au dress code.

«Nous pensons souvent que la divergence par rapport aux normes culturelles a un coût social ou une conséquence négative plutôt que positive, explique Silvia Bellezza, coautrice de l’étude, mais la prise de risque indique en réalité que vous avez suffisamment de capital social pour maintenir votre statut même si la non-conformité venait à se retourner contre vous.»

Silvia Bellezza prévient tout de même que pour que les effets soient bénéfiques, ce genre de rébellion doit être clairement assumé. «La non-conformité doit paraître intentionnelle pour que les gens vous remarquent, dit-elle. Si vous vous contentez de porter des baskets dans un cadre professionnel strict, les gens peuvent penser que c’est parce que vous n’avez pas les moyens de vous payer des chaussures. Ce n’est pas un signe de réussite!»

Des différences selon les cultures

Beaucoup de personnalités aux trajectoires particulièrement prospères ont ainsi pris le risque de briser les codes en affichant un style anticonformiste dans leur milieu professionnel. On pense par exemple à Mark Zuckerbergde Facebook, tout en sweat à capuche et t-shirt gris, au présentateur anglais Jon Snow, dont les cravates et chaussettes bariolées tranchent avec les complets noirs ou gris de ses confrères, ou encore à Steve Jobs et son invariable col roulé noir. Trois figures de réussite qui ont en commun, en plus d’une jolie fortune, d’être trois hommes blancs.

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Car l’anticonformisme n’est pas donné à tout le monde. Même dans les industries où les codes vestimentaires sont décontractés comme la technologie, plusieurs des femmes les plus en vue comme Sheryl Sandberg de Facebook portent encore des vêtements conventionnels et formels.

Pour Katherine Phillips, professeure à la Columbia Business School de New York, qui étudie la diversité et l’inclusion, les femmes et les minorités ethniques qui travaillent dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes blancs subissent beaucoup plus de pression pour se conformer aux codes parce qu’elles ne correspondent déjà pas au moule standard.

«De nombreuses femmes et personnes de couleur craignent de ne pas être acceptées et estiment qu’elles ont besoin d’être bien établies dans l’entreprise et de se sentir suffisamment en confiance et en sécurité pour se permettre d’être elles-mêmes et de se donner à fond», explique-t-elle.

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Autre facteur important: les différences culturelles propres à chaque pays. Une étude de 2018 révèle ainsi que les contrevenant·es aux normes étaient considéré·es comme plus puissant·es que les conformistes et suscitaient moins d’indignation dans les cultures individualistes, comme une grande partie du monde occidental.

Au contraire, dans les cultures collectives, comme l’Asie de l’Est et l’Amérique latine, on préfère des leaders adeptes de la norme, puisqu’on les juge moins susceptibles de faire passer leurs objectifs personnels avant le bien de la communauté.

Avec Korii