Le terme “féminisme” a été inventé par le philosophe Charles Fourier en 1837 et désigne une personne dotée de qualités féminines. Il a ensuite été associé au mouvement pour le droit de vote des femmes. Imaginez qu’au lieu de féministes, nous ayons des suffragistes.
Le féminisme a des significations différentes selon les personnes. Il existe en gros 4 types de féminisme :
Le féminisme radical
Le féminisme radical rend les hommes responsables de l’exploitation des femmes. Le patriarcat est à blâmer. Il estime que les différences entre les sexes et le patriarcat doivent être éradiqués.
Le féminisme marxiste
Le féminisme marxiste rend le capitalisme responsable de l’oppression des femmes. Si les hommes n’avaient pas à sortir pour gagner leur vie et subvenir aux besoins de la famille, les femmes ne seraient pas obligées de rester à la maison pour s’occuper des enfants.
Le féminisme libéral
Les féministes libérales veulent un changement au sein des structures existantes et ne veulent pas éliminer les structures comme la famille, le genre ou même le capitalisme.
Féminisme postmoderne
Une féministe postmoderne croit très probablement à l’intersectionnalité, elle croit que le genre et la sexualité sont fluides et appris et ne sont pas basés sur la biologie.
Seules quelques personnes reconnaissent être féministes et celles qui le font le font comme si elles essayaient de prouver quelque chose.
“Grand Commandeur” et “Sorcière féministe” sont les mots qui accompagnent leur biographie en ligne. Le féminisme est devenu trop contourné, nous devons constamment défendre et supplier pour revenir aux rudiments, l’égalité des droits sociaux, politiques, sanitaires et économiques pour les femmes.
Même si je soutiens que les femmes ont besoin de droits équitables, en plus des droits égaux, en raison de leurs besoins particuliers. Par exemple, si les femmes ont droit à des congés de maladie lorsqu’elles ont leurs règles et que les hommes n’y ont pas droit, il ne s’agit pas d’un droit égal mais d’un droit équitable ou juste.
Lorsque le mouvement pour le suffrage a commencé, même les républicains américains, qui sont habituellement conservateurs, l’ont soutenu parce qu’il représentait quelque chose, mais au fur et à mesure que la société a évolué, le mot a perdu son sens.
Ce que le féminisme n’est pas :
Une féministe n’est pas une personne que l’on devient parce que les hommes vous ont brisé le cœur à plusieurs reprises.
Ce n’est pas après de multiples ruptures de cœur et après avoir été mal traitée par les hommes que vous devez déclarer que vous êtes féministe. Revoyez votre façon de prendre des décisions si c’est votre faute ou faites face aux blessures et aux abus en thérapie.
Le féminisme ne consiste pas à haïr les hommes
Le féminisme n’a rien à voir avec le fait de haïr les hommes, de penser que tous les hommes sont les mêmes ou de penser que les hommes sont des ordures.
Le fait d’avoir un père et des frères aimants devrait vous inciter à croire à l’égalité et à l’équité des droits plutôt qu’à être maltraitée et abusée. Les mauvais traitements vous donnent une vision déformée de ce qu’est ou devrait être le féminisme.
Le féminisme n’a pas pour but de mettre fin à la galanterie ou aux actes de galanterie
Lorsque nous nous énervons contre les hommes qui ouvrent la porte aux femmes, nous passons à côté de l’objectif du féminisme. Ouvrir une porte n’est qu’un geste, mais nous avons besoin d’hommes qui aiment, respectent et dorlotent les femmes.
Nous voulons que les hommes fassent plus de corvées, s’occupent des enfants et cuisinent, des choses que la société a attribuées aux femmes. C’est de chevalerie dont nous avons besoin et non de son absence.
Bien sûr, nous ne demandons pas à être “sauvées” par les hommes, mais on ne reçoit pas de prix pour avoir refusé de l’aide.
Enfin, le féminisme ne consiste pas à être en colère tout le temps.