Pour quelqu’un qui pense trop, le moindre message, échange ou une simple expression du visage peuvent suffire à transformer son cerveau en une turbine inarrêtable. Dans une publication, la psychologue Michaela Dunbar a imaginé une liste de comportements qui pourraient laisser penser que l’on pense excessivement.
Le besoin de revenir à la racine du problème de pourquoi quelqu’un a dit ce qu’il a dit : un commentaire, une blague ou un échange va laisser un penseur excessif dans une réflexion profonde pour en connaître les fondements et les raisons.
L’incompréhension face aux réponses “brutales” : par message ou lors d’une discussion, une réponse un peu directe nous fait nous demander si la personne est énervée contre nous. Même si notre interlocuteur·rice a passé une mauvaise journée, est fatigué·e ou est de mauvaise humeur pour une toute autre raison, le penseur excessif ne peut pas s’empêcher de croire que le problème est personnel.
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La nécessité de comprendre ce que les autres pensent : en analysant la communication non-verbale, par exemple, un overthinker va tenter d’utiliser son intelligence émotionnelle pour ne pas rester dans l’incertitude de ce que peut penser l’autre.
Le rappel constant des moments embarrassants : un instant gênant lorsque l’on avait cinq ans ou une phrase de trop lors d’une soirée arrosée vont nous hanter et sans cesse nous revenir en mémoire.
Le besoin d’approbation : le penseur excessif doute toujours de ses propres choix et demande conseil à de nombreuses personnes.
Les problèmes de sommeil : à force de trop réfléchir et de ne pas parvenir à mettre le cerveau en pause, trouver le sommeil est particulièrement difficile.
L’impossibilité de “laisser couler” : les critiques, notamment, sont prises personnellement et il est difficile de passer à autre chose.
Le besoin de prévoir : les conversations, en particulier celles qui sont difficiles, sont programmées et les échanges sont imaginés à l’avance pour pouvoir tout anticiper.