Le confinement a énormément affecté le mode de vie de tous, mais plus encore des riches. À New York, c’est « un choc total » pour certains car, faute d’aides ménagères et autres assistants, ils font connaissance à la dure avec les tâches ménagères.
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Ils sont bien obligés d’apprendre à s’occuper de leurs nourrissons ou à nettoyer leurs appartements s’ils veulent que cela continue de briller, une situation pénible.
« Cela a été un choc total pour notre vie quotidienne », a confié au quotidien américain New York Post, Kenneth Mark, un dermatologue qui dirige trois cabinets haut de gamme dans l’un des quartiers les plus huppés de la ville.
Aujourd’hui, il a réalisé combien il était dépendant de sa gouvernante qui s’occupait absolument de tout dans la maison. Kenneth Mark a dû apprendre, entre autres, à changer les couches de son bébé ou à faire le ménage lui-même.
« Je fais beaucoup plus que ce que je ferais dans des circonstances normales ». Cependant, il continue de payer sa « nounou », même s’il ne peut plus profiter de ses services pour l’instant.
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Le média américain a aussi recueilli d’autres témoignages. Du côté de l’acteur et réalisateur Seth MacFarlane, le charme est aussi rompu sans ambages.
« Nous prenons nos gouvernantes pour acquises. Des choses comme la lessive et le changement de la litière du chat… Même pour comprendre comment nettoyer les sols. Mon Dieu, c’est beaucoup plus difficile que de faire de la télé », a-t-il affirmé.
Même réalité dans les services, comme c’est le cas pour une médecin qui s’est retrouvée « complètement impuissante » dès le premier jour sans ses cinq assistants à son cabinet pourtant situé dans son domicile. « Je ne savais même pas où mettre les poubelles. D’habitude, les ordures sont ramassées par mon personnel et ils les mettent quelque part. Je ne sais toujours pas où », a-t-elle avoué.
Des parents aux enfants fortunés, tout le monde est contraint de reconnaître qu’il n’a pas le choix et doit se charger de ses propres « petits travaux domestiques ».
« Ma fille a dû s’occuper de tout pour la première fois de sa vie », a témoigné une mère restée anonyme qui réside dans l’Upper East Side, et qui a décidé de faire participer sa progéniture aux corvées ménagères.
La demoiselle ne cesse de lui envoyer des messages, par exemple pour demander si « la moutarde et les cornichons doivent être mis dans le réfrigérateur ».
Au final, le confinement pourrait avoir du bon pour les milieux les plus aisés, notamment en forgeant une génération de jeunes qui deviendraient un peu plus autonomes et conscients d’eux-mêmes.