Nicolas Sarkozy, dont le mandat présidentiel a pris fin en 2012, continue de fasciner tant de personnes. Outre le succès de son dernier livre, Le temps des tempêtes, l’ancien président de la République est à l’honneur sur Facebook. Plusieurs groupes très actifs lui sont en effet dédiés. Slate enquête sur cette fan base au sein de laquelle on peut redécouvrir d’anciennes photos de Nicolas Sarkozy et des souvenirs de meetings. Tous espèrent un retour de leur “sauveur” à l’Elysée. Un espoir ravivé de temps en temps par des paroles mystérieuses de leur ancien président chouchou, rapporte Gala.
Slate relaie sur son site internet des messages postés par les adorateurs de Nicolas Sarkozy notamment sur le groupe au nom très évocateur “Sarkozyquement votre”.
« Jamais je ne critiquerais Nicolas. C’est un Dieu. Alors les jaloux je vous em***. Vive Sarko », fait notamment savoir Nicole. Et tous louent les vertus de cet ancien chef d’État qui leur manque terriblement. Pour Liliane, Nicolas Sarkozy jouit d’un “grand charisme, du dynamisme, du pragmatisme, de l’humanisme, de l’autorité, de la stature, de l’envergure, une résistance à toute épreuve… Bref, il est meilleur que les autres”. Elle est certaine d’ailleurs que Nicolas Sarkozy pourrait “sauver le pays” contrairement à ceux qui lui ont succédé. « Il est le seul qui puisse faire quelque chose pour nous, notre pays. On vivait mieux pendant la période de son quinquennat que sous celui de Hollande et de Macron », regrette Marie-Christine.
Une fan base encore bien vivante qui laisserait l’espoir à Nicolas Sarkozy d’un possible retour en politique et pourquoi pas à l’Elysée. Arnaud Mercier, enseignant-chercheur à l’université Paris II Panthéon-Assas confie à ce sujet : “Ça fait plusieurs fois que Nicolas Sarkozy pense que son retour en politique est possible, notamment parce que ce genre de fans existent”. Pour autant, les groupies de Nicolas Sarkozy ne représenteraient pas la grande majorité des Français. “On sait très bien que François Hollande a gagné en partie grâce à l’exaspération et la fatigue d’une partie de l’électorat qui avait voté Nicolas Sarkozy”, se remémore-t-il.