Suite aux violences constatées au Cameroun au lendemain de l’élection présidentielle, le président Paul Biya, réélu pour la huitième fois à la tête du pays, a récemment abordé le sujet via une publication sur ses comptes sociaux, notamment sur X.
L’homme de 92 ans ayant obtenu 53,66 % des voix contre Issa Tchiroma Bakary, selon le Conseil constitutionnel, s’est notamment dit frustré des pertes en vies humaines enregistrées lors des violences post-électorales.
Il a ensuite glissé une petite phrase qui a eu le mérite de susciter la consternation au sein des internautes.
« Au moment où le peuple souverain vient de m’accorder une fois de plus sa confiance pour un nouveau mandat, mes premières pensées vont à tous ceux qui ont inutilement perdu leurs vies, ainsi qu’à leurs familles, du fait des violences post-électorales« , lit-on dans la publication du chef d’Etat.
Une phrase très peu appropriée selon la communauté des utilisateurs de X, qui n’ont pas manqué à exprimer leur frustration dans les réactions.
Ils ont notamment reproché au président camerounais, son choix de qualifier d’inutile, la disparition des personnes, victimes de violences post-électorales.
Paul Biya a par ailleurs continué sa publication en assurant vouloir rendre à la population camerounaise, la confiance qu’ils ont placée en lui, promettant de mener à bien son nouveau projet.
« Je mesure le poids des responsabilités qui me sont à nouveau, confiées et l’immensité des attentes de mes compatriotes, notamment celles des jeunes et celles des femmes. La page de l’élection présidentielle étant tournée, je souhaite vivement qu’ensemble, nous nous engagions résolument à bâtir un Cameroun de paix, d’unité et de prospérité« , lit-on dans le post du chef d’Etat.
Et de poursuivre : « Nous le devons bien à notre cher et beau pays. Président de tous les Camerounais, je veux saluer tous ceux qui ont participé à ce processus électoral qui fait du Cameroun une véritable démocratie. J’adresse particulièrement mes sincères remerciements à tous les électeurs qui ont porté leur choix sur ma personne« .
