Pour la première fois dans l’histoire des conférences climat, le président de la COP24, Michal Kurtyka, a invité tous ceux qui ont participé à l’élaboration du texte à monter sur l’estrade pour une grande photo de famille.
On aurait pu penser que la défection des Etats-Unis, ou les réticences de l’Arabie Saoudite allaient bloquer le processus multilatéral des Nations unies, où seul le consensus permet l’adoption d’un accord, mais cela n’a pas été le cas.
Avec plus d’une journée de retard, les modalités d’applications de l’accord de Paris signé en 2015, dont l’objectif est de limiter le réchauffement climatique nettement en-deçà de 2 °C, et si possible à 1,5 °C, ainsi que pour permettre une confiance réciproque entre les États, ont été enfin adopté.
L’attente a été longue à Katowice en Pologne, les négociateurs sont restés enfermés une nuit puis une journée, mais l’adoption de ce règlement d’une bonne centaine de pages ou « rulebook », dans le jargon onusien, s’est déroulée dans l’enthousiasme.
La prochaine conférence, la 25e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, se tiendra au Chili. Notons que le Chili remplace le Brésil, qui a annoncé en novembre dernier qu’il renonçait à accueillir l’événement.