Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas parmi les grands pollueurs que nous ne devons pas prêter une grande attention à la COP 22 (7 au 18 novembre 2016 au Maroc).
Tel est le message qu’a apporté l’Association des Jeunes Volontaires au Service du Monde Environnemental (AJVSM) ce 26 octobre aux jeunes, à la Blue Zone de Cacaveli lors d’une formation portant sur l’implication de la jeunesse francophone dans les changements climatiques.
Selon le Directeur exécutif de l’AJVSME, Elom Bayita, les grands et vrais pollueurs utilisent des moyens pour endormir les différents participants des pays en voie de développement pour les empêcher de prendre part aux grandes décisions qui se tiennent lors des négociations climatiques.
“Il faut donc outiller et mobiliser l’ensemble de la jeunesse afin de leur donner une idée claire de ce qui se passe et d’éveiller leur conscience afin de ne pas se faire piéger”.
Pour Sama Boundjouw, secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, les COP sont des enjeux importants. Chaque décideur s’arme donc des textes qui lui permettront de défendre ses intérêts.
“Ainsi pour déceler les pièges que regorgent ces textes, il faut impérativement une formation en techniques de négociation climatique”. Tout le monde doit donc prendre conscience de l’urgence de l’action.
Après la formation, les jeunes ont été outillés sur le simulateur C-ROADS, un logiciel pour faciliter la prise de décision lors des COP.
Bernard Adzorgenu
