Quoique l’ancien ministre de la jeunesse du président Laurent Gbagbo soit définitivement acquitté par la justice internationale pour les accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Charles Blé Goudé trouve qu’il n’en restera pas là.
Il souhaite d’abord rentrer chez lui en Côte d’Ivoire et faire la paix avec les siens. Mais en cela, son langage de paix est déjà un atout vis-à-vis du gouvernement en place, qui l’attendait avec les mêmes accusations. Juridiquement, on ne peut pas être jugé une seconde fois pour un chef d’accusation dont on aurait déjà été acquitté. Mais les considérations vont au-delà du Droit, et Blé Goudé l’a bien compris.
Ensuite, le bras droit de Laurent Gbagbo s’est montré très lésé par sept années de procès à la Cour Pénale Internationale, qui aurait traîné son image dans la boue. “Être comme ça sept ans de sa vie derrière les barreaux, être présenté au monde entier comme un criminel pendant sept ans, et in fine, on déclare que vous êtes innocent. Est-ce qu’on a fait le tour de toutes les ONG, de tous ceux qui ont pris leur plume pour présenter Charles Blé Goudé comme un criminel, pour dire que c’était faux”, a-t-il déploré dans une interview sur Rfi.
“La Cour pénale internationale a fini avec nous, mais moi, je ne crois pas que j’ai fini avec la Cour pénale internationale”, a conclu Charles Blé Goudé.
