Depuis le mois de juillet, la recherche du mot ‘Idiot’ dans Google Image vous mène à des portraits du Président américain Donald Trump. Une situation qui ne plait pas au Congrès américain.
Pour cela, le Congrès a convoqué, cette semaine, Sundar Pichai, le patron de Google, pour venir s’expliquer sur la façon avec laquelle le célèbre moteur de recherche en est arrivé là.
En audience mardi devant le Comité judiciaire de la Chambre du congrès américain, Pichai a été questionné par la représentante du 19e district de la Californie à la Chambre des représentants Zoe Lofgren.
En répondant aux questions, il a tenté de réfuter les allégations selon lesquelles les résultats de recherche du terme «idiot» étaient dus à une manipulation humaine inhérente à la partialité politique de l’entreprise qui serait, selon ses détracteurs, défavorable au gouvernement Trump.
Pichai a, alors, expliqué comment les résultats de recherche sont basés sur une variété de critères comme la pertinence, la fraîcheur et la popularité. Il a ajouté que Google ne prend pas de décision spécifique sur les résultats, mais se fie plutôt à quoi les internautes associent un terme en particulier.
«Nous vous procurons aujourd’hui des résultats chaque fois que vous entrez un mot-clé. Pour cela, nous avons emmagasiné des milliards de pages internet dans notre index, et nous associons votre mot-clé à des pages, qui sont ensuite classées en ordre selon plus de 200 critères», a-t-il précisé.
Pour s’assurer de bien comprendre, Lofgren lui a demandé de valider une hypothèse. «Donc, ce n’est pas un petit bonhomme assis derrière un rideau qui décide ce qui sera montré à l’internaute? C’est, en gros, une compilation de ce que les utilisateurs génèrent?», s’est-elle interrogée.
Puisque les militants anti-Trump sont très actifs sur Internet, ils ont certainement eu une influence en réussissant à faire en sorte que les mots «Trump» et «idiot» soient associés dans l’algorithme du moteur de recherche Google, a expliqué Sundar Pichai.