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Chine : quand les masques anti-coronavirus perturbent les outils de reconnaissance faciale

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En Chine, les masques de protection sont obligatoires dans plusieurs provinces, y compris celle de Wuhan, où s’est déclaré le coronavirus. Le virus a déjà fait plus de 560 morts et 28.000 malades, selon le dernier bilan.

Mais ces masques, dont l’efficacité est discutée, pose problème dans un pays où la reconnaissance faciale est largement répandue : ils empêchent la technologie de fonctionner, raconte Quartz.

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Pour que la reconnaissance faciale opère, des dizaines de points du visage sont enregistrés. Le programme vérifie ensuite que l’image enregistrée correspond à celle qui lui est soumise. Mais quand le nez ou la bouche d’un individu sont masqués, il ne peut pas être reconnu.

Certains en viennent à regretter la reconnaissance digitale, abandonnée chez Apple au profit de la reconnaissance faciale. Du côté de Huawei ou de Samsung, la plupart des smartphones sont équipés des deux technologies.

Malgré les consignes du gouvernement chinois, des milliers de citoyens sont donc forcés d’ôter leur masque de protection pour déverrouiller leur smartphone pour payer leurs courses, ouvrir la porte de leur logement ou encore prendre des rendez-vous médicaux.

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En Chine, cette technologie a pris une telle place dans le quotidien des citoyens qu’elle est même utilisée dans les toilettes pour éviter l’usage excessif de papier toilette.

La surveillance des citoyens dans le cadre du programme de crédit social repose en partie sur la reconnaissance faciale. Elle sert par exemple à identifier ceux qui ne traversent pas au vert ou qui ne ramassent pas les excréments de leur chien, donnant lieu à des malus.