Sous la pression d’une série de mesures de régulation, les géants chinois du numérique ont massivement supprimé des postes à la fin de l’année 2021.
Le 8 janvier, le patron de New Oriental, l’un des leaders de l’éducation en ligne, a annoncé avoir licencié 60 000 employés au cours des six derniers mois.
En août, le secteur du tutorat a été dévasté par une mesure imposant aux entreprises de devenir des « entités à but non-lucratif ».
New Oriental, l’un des pionniers, a perdu 90 % de sa valeur en Bourse, et son chiffre d’affaires a fondu de 80 %.
Plus tôt dans l’année 2021, les fintechs avaient subi les foudres du régulateur, de même que les propriétaires de plates-formes de ventes et de livraisons de repas, Alibaba et Meituan en tête, punis pour abus de position dominante.
En juillet, le leader chinois des VTC, Didi, a fait l’objet d’une enquête, et a été contraint d’obtempérer en quittant la Bourse de New York, cinq mois après son introduction.
Il a interdiction de recruter de nouveaux clients depuis cet été.
Avec lemonde.fr